Osler tient l’événement #MoveTheDial en appui aux femmes dans le secteur des technologies

19 juin 2017

Osler a pris, il y a longtemps, l’engagement de promouvoir l’avancement des femmes. Dans le cadre de son engagement à appuyer la mixité et l’égalité, Osler était fier de présenter, le 15 juin dernier, « Changing the face of tech leadership in Canada », événement #MoveTheDial visant à offrir aux femmes du secteur de la technologie une plateforme leur permettant de se faire entendre et de favoriser les liens entre elles, les journalistes et les organisateurs de congrès au moyen de l’écosystème des fondatrices. Cet événement, coparrainé par Osler, la Ville de Toronto et Informed Opinions, a été suivi d’une occasion de réseautage pour les conférencières et les membres de l’auditoire.

Colleen Moorehead, chef de la direction client chez Osler, force motrice de la commandite de cet événement par Osler et supportrice de #MoveTheDial, organisme visant à faire du Canada l’un des écosystèmes les plus propices pour attirer, conserver et appuyer les femmes dans le secteur technologique, a prononcé l’allocution d’ouverture de cet événement, le deuxième de la série d’initiatives #MoveTheDial. Chad Bayne, associé du groupe Entreprises émergentes d’Osler, a également pris la parole devant l’auditoire et a réitéré l’engagement d’Osler à l’égard des initiatives en matière de diversité. « Osler est fier d’appuyer la communauté technologique de Toronto et la diversité qui la compose », a-t-il dit en ajoutant que les événements de ce genre revêtent une grande importance pour lui, même sur le plan personnel.

Par ailleurs, le maire de Toronto, John Tory, s’est adressé à la foule d’une centaine de personnes comprenant des fondatrices, des bailleurs de fonds et des dirigeants du secteur de la technologie. 

Le maire Tory a remercié Osler de tenir cet événement et a parlé de la sous-représentation des femmes dans le secteur technologique, ce qui, a-t-il dit, « n’est pas bien » et « n’est pas avisé, car nous nous privons alors, en raison du manque de femmes dans ce secteur, du vaste bassin de talents auquel nous avons accès dans la ville ». Afin de favoriser une plus grande représentation des femmes dans le secteur technologique, il a promis de prioriser les événements qui démontrent « un engagement véritable à l’égard de l’appui à la diversité au sein des groupes d’experts... et un effort réel pour s’assurer qu’ils sont composés de femmes et de gens aux antécédents diversifiés ».

Abordant le sujet du secteur technologique florissant à Toronto et au Canada dans son ensemble, il a dit que l’une des caractéristiques qui attirent le plus les gens de talent dans ce domaine au pays, c’est son système de valeurs global, qui embrasse à la fois diversité et égalité, ce qui, a-t-il ajouté, pourrait contribuer à faire considérer le Canada « comme le pays qui a en a le plus fait pour atteindre un certain degré de mixité à la tête du secteur technologique ».

Ce système de valeurs fondamentales est l’une des caractéristiques qui ont attiré Raquel Urtasun, leader mondiale dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et cofondatrice de l’Institut Vecteur, à Toronto. Osler était fier de représenter Raquel lors de son embauche à titre de chef de l’Advanced Technologies Group d’Uber, institut de recherche sur les véhicules autonomes. Raquel a dit qu’elle voulait déménager à Toronto parce que c’est « un endroit où il fait bon vivre et que cette ville célèbre la diversité, ce qui est important pour moi... Mes valeurs sont vraiment en harmonie avec les valeurs canadiennes. »

Raquel, qui est née et qui a grandi dans une petite ville d’Espagne, a fait une présentation visuelle détaillée sur l’application de l’IA aux véhicules autonomes. Elle a révélé que le chemin qui l’a menée à la réussite dans le secteur technologique a parfois été semé d’embûches, mais que cela ne l’a jamais empêchée de poursuivre ses objectifs professionnels.

« Être une femme dans le milieu technologique n’a vraiment pas été de tout repos, confie-t-elle. Ce que j’ai appris, c’est qu’on peut débuter dans un petit village, à partir de rien... et se rendre où je suis aujourd’hui. J’ai appris à ne jamais abandonner, quoi qu’il arrive. Il faut se relever et recommencer. Si on a la bonne attitude, on réussira. »

Jodi Kovitz, PDG d’AceTech et fondatrice de #MoveTheDial, partageait cette opinion, et a précisé à l’auditoire que l’objectif ultime de #MoveTheDial était de favoriser la réussite des femmes dans le domaine de la technologie.

« Nous croyons qu’en alimentant le bassin de talents avec une diversité de pensées, nous contribuerons à la prospérité et à la croissance économique de notre nation, au bout du compte, a-t-elle dit. Nous visons l’établissement de contacts, le regroupement et la collaboration afin d’offrir aux femmes des ressources, de la formation et des réseaux qui soutiendront leur pleine participation et leur essor au sein du secteur technologique canadien. »

L’une des façons d’assurer l’essor durable des femmes dans le secteur technologique, selon la fondatrice d’Informed Opinions, Shari Graydon, est que les femmes puissent se faire entendre davantage dans les médias, grâce à leur expertise. Shari a dit à l’auditoire que l’histoire de Raquel constituait un exemple formidable pour les femmes de partout, et elle les a encouragées à « être des modèles de rôle pour les jeunes femmes et à rappeler aux gens que les femmes pouvaient être des « stars » de la haute technologie ».

Shari a raconté quelques anecdotes personnelles à l’auditoire et a offert des trucs pratiques pour établir des contacts avec les médias et pour se mettre en valeur, notamment grâce à http://expertwomen.ca/fr/. Elle a également souligné le fait qu’il faut un effort collectif pour faire bouger les choses.

« Nous devons cesser de nous taire en pensant que les autres essaieront de nous faire taire; nous devons être prêtes à nous lever et à clamer la vérité dans nos entreprises, dans les médias, en offrant nos analyses et nos opinions éclairées, et pas seulement à propos des défis que les femmes doivent relever dans le secteur, mais aussi à propos des sujets que nous connaissons assez pour ajouter de la valeur et faire avancer les choses, a-t-elle dit. Il faut donc que nous prenions toutes la parole, dans tous les contextes possibles. »

Osler s’est engagé depuis longtemps à favoriser la diversité et l’inclusion dans ses politiques et ses pratiques, et il a récemment été nommé l’un des meilleurs employeurs au Canada sur le plan de la diversité (2017) pour une deuxième année d’affilée. Osler est résolu à élaborer des processus et des programmes appuyant l’avancement professionnel des avocates à tous les échelons et dans tous les domaines de compétence, tout en cherchant à maintenir l’équilibre entre la carrière et la famille.