Professionnel(s) mentionné(s)
Associé, Insolvabilité et restructuration, Toronto
Face à l’incertitude suscitée par les tarifs douaniers et aux craintes d’un affaiblissement de l’économie, les créanciers se montrent de plus en plus énergiques dans le cadre des procédures d’insolvabilité, note Marc Wasserman, associé et chef du groupe Insolvabilité et restructuration, dans un entretien accordé à Lexpert.
Marc mentionne que les entreprises canadiennes en difficulté ont moins de possibilités de retarder les décisions difficiles. Les promoteurs immobiliers en difficulté sont particulièrement vulnérables, car la valeur des prêts dépasse de plus en plus la valeur des terrains sous-jacents. Une collaboration précoce avec les prêteurs et les conseillers en restructuration peut faire la différence entre un résultat contrôlé et une descente coûteuse dans des procédures supervisées par les tribunaux.
« C’est comme un divorce : si vous savez qu’il va arriver, consultez un avocat dès que possible afin de ne pas commettre d’erreurs irréversibles », conseille Marc.
Il souligne que les débiteurs ont des options de restructuration qui ne se limitent pas aux procédures judiciaires. Parmi les solutions de rechange, il cite les moratoires, les injections de capitaux, les prêts subordonnés ou les opérations de gestion du passif. « C’est du cas par cas, explique Marc. Chaque situation est unique. »
Si le secteur de l’immobilier est l’un des secteurs en difficulté les plus touchés, Marc précise que ceux de l’automobile, de l’acier et du bois d’œuvre sont également surveillés de près.
Lire l’intégralité de l’article de Zena Olijnyk publié le 1er octobre 2025 (en anglais).
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Associé, Insolvabilité et restructuration, Toronto