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Les entreprises d’ici, moins nombreuses à divulguer leurs bilans de DEI, selon une étude – The Globe and Mail Les entreprises d’ici, moins nombreuses à divulguer leurs bilans de DEI, selon une étude – The Globe and Mail

21 octobre 2025 2 MIN DE LECTURE
Professionnel(s) mentionné(s)
John M. Valley

Associé, Droit des sociétés, Toronto

L’an dernier, les entreprises canadiennes ont déclaré moins de projets de diversité, mais beaucoup d’entre elles poursuivent discrètement leurs programmes, malgré les critiques des États-Unis et d’ailleurs, selon le 11rapport annuel d’Osler sur les pratiques de divulgation en matière de diversité.

John Valley, président du groupe Gouvernance d’entreprise d’Osler et coauteur du rapport, soulève deux raisons importantes pour lesquelles de nombreuses entreprises poursuivent leurs efforts en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) dans son entrevue avec le Globe and Mail. Les grands investisseurs veulent encore connaître la proportion de femmes et de membres d’autres groupes sous-représentés aux conseils d’administration et à la direction des entreprises qui composent leur portefeuille, et de nombreuses sociétés jugent leurs programmes de DEI essentiels au recrutement des meilleurs talents et à l’excellence dans un contexte démographique changeant.

« Le fond, la quantité et la forme des renseignements ont peut-être changé, mais la priorité accordée à la diversité dans l’organisation, ou dans les décisions d’investissement des fournisseurs de capitaux, n’a pas nécessairement évoluée de la même façon ni au même rythme », explique John Valley.

Pourtant, les spécialistes en ressources humaines et en DEI des entreprises canadiennes signalent que l’enthousiasme des employeurs pour les projets de diversité a beaucoup diminué dans les dernières années.

John Valley y voit un nouveau chapitre pour le milieu des affaires au Canada : les entreprises, selon lui, continuent de croire à l’intérêt commercial de leurs objectifs en matière de diversité, même si elles n’en font pas autant la publicité.

« On remarque dans plusieurs cas que les divulgations à ce sujet sont moins longues, mais je pense que, d’une certaine façon, elles ont gagné en valeur parce qu’elles en révèlent plus sur le cœur de l’entreprise et sur le rôle que joue vraiment la diversité dans son fonctionnement et sa résilience. »

Si vous avez un abonnement au Globe and Mail, vous pouvez lire l’intégralité de l’article intitulé « Fewer Canadian companies disclosing DEI records, study finds » (en anglais) sur le site Web du journal.

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John M. Valley

Associé, Droit des sociétés, Toronto