Professionnel(s) mentionné(s)
Chef, Osler à l’œuvre – Services transactionnels et opérations juridiques, Ottawa
Il est bien connu que la profession juridique est réticente à adopter les nouvelles technologies. Cependant, des changements s’en viennent, si lents soient-ils, amenés par l’intelligence artificielle (IA), selon un article vedette de Luis Millan publié dans la dernière édition de Canadian Lawyer. Dans cet article en profondeur, M. Millan examine les avancées de l’intelligence artificielle et la possibilité qu’elle transforme la manière dont les services juridiques sont rendus et la façon dont les avocats travaillent et interagissent avec leurs clients pour répondre à leurs besoins. En plus de présenter les perspectives d’un certain nombre de sociétés en démarrage du secteur juridique qui travaillent sur des solutions d’IA pour le secteur, M. Millan discute également avec des cabinets d’avocats qui consacrent du temps et des ressources à l’intégration de l’IA à leur pratique. Il consulte Mara Nickerson, chef, Gestion de la connaissance, chez Osler, qui explique que les clients demandaient au cabinet de leur fournir des services juridiques de manière plus efficiente à moindre coût et que la gestion du processus juridique est cruciale.
« Il faut mettre l’accent sur l’optimisation possible dans le processus et sur la technologie qui peut vous aider, explique Mme Nickerson. Si ça passe par l’IA, tant mieux, mais on ne choisit pas l’IA à tout prix. »
Elle ajoute que les cabinets d’avocats doivent ajuster leur modèle d’affaires classique : « Le modèle change au fil de l’intégration de ces nouvelles technologies et en raison des demandes du client. »
L’article de M. Millan mentionne également Natalie Munroe, chef d’Osler à l’œuvre – Services transactionnels, une nouvelle plateforme technologique créée à Ottawa visant à appuyer la couverture des opérations commerciale. Elle commente les initiatives du cabinet : « Ce qui est intéressant avec l’IA, ce sont les nouvelles fonctions et capacités qui s’ajoutent aux technologies que nous n’avions pas auparavant. Elles améliorent l’efficience de nos processus de manière exponentielle d’une façon que nous n’avons pas abordée. »
Pour en savoir plus au sujet de l’émergence de l’IA, nous vous invitons à lire l’article complet de Luis Millan, « Artificial intelligence » (en anglais seulement), paru dans Canadian Lawyer.
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Chef, Osler à l’œuvre – Services transactionnels et opérations juridiques, Ottawa