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Vice-président, Ouest canadien, Calgary
Shawn Denstedt, vice-président, Ouest canadien, chez Osler, a déclaré à Business in Vancouver que le Canada devrait réexaminer ses processus d’approbation des investissements étrangers directs (IED) pour attirer davantage de ces investissements. Dans son article, l’auteur Chuck Chiang examine les « préoccupations croissantes » relativement au « manque de compétitivité » du Canada en tant que marché d’IED, et les raisons sous-jacentes à cet état de fait. Shawn en explique les conséquences.
« Certains investisseurs européens potentiels classent le Canada à un rang aussi bas que ceux de l’Iran et du Kazakhstan sur le plan des processus (d’approbation des IED), ce qui n’est pas très bon pour le Canada, a confié Shawn à Business in Vancouver. Ce que nous entendons plus particulièrement, c’est que le fardeau réglementaire au Canada est important, ce qui a un effet dissuasif sur les investisseurs. »
Shawn a également noté que « les grands projets qui prendraient de deux à quatre ans pour arriver au terme du processus d’approbation du Canada n’auraient besoin que de six à neuf mois dans un marché d’IED concurrent, comme celui de l’Australie ».
Shawn explique que les délais qu’impose le processus d’approbation du Canada peuvent créer de l’incertitude sur le marché des IED.
« Chaque fois qu’il y a du retard dans le processus d’approbation d’un projet, cela coûte de l’argent aux investisseurs, a-t-il précisé à Business in Vancouver. L’intérêt que suscite le Canada chez les investisseurs est encore soutenu, mais nous sommes en concurrence avec des pays comme l’Australie et les États-Unis, et je crois qu’il serait juste de dire que leurs fardeaux réglementaires sont moindres et que leurs processus sont entourés de moins d’incertitude. »
Shawn dit également que le Canada doit revoir son processus d’approbation réglementaire des projets.
« Ce que le marché des capitaux veut, c’est une certitude… Il importe de se rappeler que la mise en valeur de l’énergie et des ressources au Canada est un secteur réglementé, explique Shawn à Business in Vancouver. Cette réglementation n’est pas prohibitive, et nous pouvons tout de même élaborer des projets relatifs aux ressources naturelles; nous devrions donc nous concentrer sur cette réglementation plutôt que sur les interdictions. »
Pour plus de renseignements, veuillez consulter l’article de Chuck Chiang intitulé « Canada needs to rethink anti-foreign investment rules: analysts » [disponible en anglais seulement], dans l’édition du 1er janvier 2019 de Business in Vancouver.
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Vice-président, Ouest canadien, Calgary