Un article paru récemment dans le Financial Post examine l’entente entre Bombardier et Airbus, un concurrent européen, notamment les promesses faites par le gouvernement fédéral en vue d’assurer la protection du secteur de l’aéronautique au Canada. Selon cet article, Airbus veut acquérir une participation majoritaire dans la gamme d’avions commerciaux CSeries de Bombardier. Cependant, la proposition, qui n’a pas encore été approuvée par le gouvernement fédéral, a soulevé des inquiétudes quant à la possibilité de pertes d’emploi au Québec, le berceau de Bombardier. L’auteur de l’article, M. Lee Berthiaume, souligne également que la période pendant laquelle Airbus sera tenue de maintenir les emplois et la production au Canada en vertu de l’entente, ainsi que la possibilité que le Canada continue de tirer profit de cette entente après son expiration constituent des points nébuleux.
Peter Glossop, associé au sein du groupe de pratique de l’investissement étranger d’Osler’s, indique que lorsqu’une entreprise étrangère acquiert une entité canadienne, la plupart des engagements imposés par le gouvernement durent trois ans. Il ajoute qu’il pourrait être difficile de fermer l’usine de Mirabel ou d’y réduire la production, étant donné que les employés disposent d’une expertise en ce qui a trait à la gamme CSeries, ce qui pourrait assurer l’avenir de l’usine à long terme.
M. Glossop soutient qu’il serait difficile de se passer du savoir-faire canadien en y fermant des usines, car les employés savent comment fabriquer ces avions.
Pour de plus amples renseignements, consultez l’article complet de Lee Berthiaume, « Feds promise to guard Canadian jobs before approving Bombardier-Airbus deal » (en anglais seulement), publié dans le Financial Post.