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Conseiller spécial, Ottawa
Alors que personne ne peut prédire l’issue des guerres commerciales lancées par le président Trump, le Canada fait de son mieux pour se préparer à ce qui pourrait arriver, indique Stephen Poloz, conseiller spécial d’Osler, lors d’une entrevue télévisée accordée à Tony Clement dans le cadre de son émission Boom and Bust.
« Le Canada a opté pour une approche intelligente, assure Stephen Poloz. Nous avons soigneusement choisi des mesures qui seront ressenties d’une manière ou d’une autre aux États-Unis. Les entreprises et les consommateurs américains seront les plus touchés. L’inflation a été un sujet brûlant d’actualité pour eux ces deux dernières années.
Nous avons essayé d’expliquer notre position aux représentants américains, mais cela ne semble pas changer grand-chose. Lorsque quelqu’un a une idée bien arrêtée sur quelque chose, il y a peu d’espoir d’arriver à le faire changer d’avis. »
Le président Trump a également laissé tout le monde dans l’expectative quant à ses intentions en ce qui concerne l’industrie automobile. Le coût des changements à apporter à l’industrie automobile risque d’être prohibitif. « Il a fallu 60 ans pour intégrer la spécialisation dans la chaîne d’approvisionnement automobile afin de maximiser l’efficacité de la production, confirme Stephen. Réussir à changer ce système en 30 jours est peu réaliste.
Le taux de change est également susceptible de fluctuer, ce qui pourrait réduire les avantages des droits de douane pour les États-Unis. »
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