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Conseiller spécial, Ottawa
Selon Stephen Poloz, conseiller spécial d’Osler, dans un article publié dans le Financial Post, l’accent que la Banque du Canada devrait mettre sur l’inflation signifie qu’une baisse du taux d’intérêt est peu probable dans un avenir prévisible.
« Des signes d’inflation se sont manifestés ces derniers temps, selon les indicateurs clés suivis par la Banque du Canada, explique Stephen. Quant aux contre-mesures tarifaires mises en place par le gouvernement, elles commenceront à stimuler l’inflation au cours des deux prochains mois. »
Stephen ajoute que la banque centrale a appris une dure leçon pendant la période post-pandémique, lorsque l’inflation a augmenté de manière inattendue et plus forte que prévu. « La banque centrale nous disait de ne pas nous inquiéter et que la situation serait temporaire, mais cette situation temporaire a finalement duré deux ans », dit-il.
La décision de la banque centrale canadienne de réduire ou non le taux d’intérêt dépendra de ce qui cause le ralentissement de l’économie. « Si c’est simplement l’incertitude qui pousse les sociétés à interrompre leurs activités et à se replier, alors une baisse du taux pourrait aider l’économie », dit Stephen. Toutefois, si les droits de douane causent un problème structurel plus permanent dans l’économie canadienne, la politique monétaire pourrait s’avérer inefficace. Stephen affirme : « Une réduction du taux d’intérêt dans un tel contexte fera augmenter la demande sans qu’il y ait d’offre pour y répondre, ce qui peut en fait entraîner une hausse de l’inflation ».
Lire l’intégralité de l’article de Jordan Gowling publié le 11 juin 2025 (en anglais, avec abonnement).
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