Dans un récent article du Globe and Mail, le journaliste Jeffrey Jones se penchait sur la décision du gouvernement fédéral de bloquer l’acquisition envisagée d’Aecon Group Inc. par China Communications Construction Co. Ltd. Comme le journaliste l’explique, le gouvernement a invoqué une question de sécurité nationale comme motif de refus à cette prise de contrôle. Selon Jeffrey Jones, cette décision pourrait susciter des incertitudes chez les investisseurs, particulièrement ceux de la Chine, quant à la politique du Canada en matière d’examen et d’approbation de marchés potentiels. Pour obtenir des précisions, l’auteur a consulté Peter Glossop, associé et avocat spécialisé dans les investissements étrangers au bureau de Toronto d’Osler. Peter explique que cette incertitude est devenue une question que les clients doivent bien saisir.
« Je dirais que la question de la sécurité nationale est assurément bien réelle et qu’il faut y porter attention, affirme-t-il. Cela exige de bien évaluer les risques relatifs des acheteurs potentiels, l’un par rapport à l’autre.
Je ne dis pas qu’il s’agira toujours des Chinois, mais tout acheteur qui suscite des préoccupations en matière de sécurité (il ne faut pas tenir compte du prix qu’il paie, car cela peut sembler attrayant financièrement, mais prendre en considération le risque réglementaire et les délais requis). »
Peter conclut en soulignant que le rejet de l’opération Aecon ne constitue pas une nouvelle approche à l’égard des investissements chinois par le gouvernement libéral. En fait, souligne-t-il, le gouvernement en place a approuvé davantage de marchés qu’il n’en a rejetés.
Si vous êtes abonné au Globe and Mail, vous pouvez lire l’article intégral de Jeffrey Jones sur Aecon, intitulé « Aecon ambiguity: In Ottawa, there are no easy answers to the China question » (en anglais seulement), dans l’édition du 25 mai 2018.