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Sur Bay Street, un cabinet d’avocats prospère en utilisant une astuce de la Silicon Valley : aucun honoraire — The Globe and Mail

25 Oct 2019 3 MIN DE LECTURE
Professionnel(s) mentionné(s)
Chad Bayne

Associé, Sociétés émergentes et à forte croissance, Toronto

Dans un récent article paru dans The Globe and Mail, Chad Bayne, un fondateur et coprésident d’Osler, groupe Sociétés émergentes et à forte croissance (groupe EHG), explique dans quelle mesure le fait d’avoir « misé à long terme » sur des entreprises en phase de démarrage, et par conséquent ne facturer aucuns frais au départ, a permis d’alimenter le succès du cabinet. Chad, qui a été présenté dans l’article par Christine Dobby, a précisé qu’il s’est inspiré de la Silicon Valley pour l’établissement d’un cadre de travail portant sur les entreprises en démarrage et a formé le groupe EHG avec l’idée de ne pas exiger d’honoraires aux clients durant les premières phases, tout en gardant à l’esprit les avantages qu’ils peuvent lui apporter à long terme. 

« Ce que nous avons tenté de reproduire au sein du groupe sont essentiellement les pratiques exemplaires en vigueur à la Silicon Valley, et de concevoir un cabinet à saveur essentiellement de la côte ouest, mais tout en maintenant les paramètres de la côte est », déclare Chad au The Globe and Mail.

Près de 10 ans plus tard, le groupe EHG d’Osler possède une solide plateforme nationale, Mark Longo, associé, agissant à titre de coprésident au bureau de Vancouver. Le groupe représente près de 1 000 investisseurs et sociétés en démarrage, en croissance ou aux derniers stades de développement partout au Canada, aux États-Unis et dans le monde. Le groupe entretient des rapports dynamiques et continus avec les acteurs les plus en vue tant au Canada qu’aux États-Unis, notamment avec les fonds de capital-risque, les fonds d’actions de croissance, les fonds de capital-investissement et les régimes de retraite de premier plan de même qu’avec les grandes entreprises, les institutions et des sociétés fermées en croissance. Certains des clients d’Osler dont fait mention l’article comprennent Wealthsimple, Hootsuite et Layer 6. Osler est également fier d’avoir agi à titre de conseiller juridique à l’égard d’opérations de financement par voie de capital de risque totalisant 1,9 milliard de dollars en 2018, ce qui représente 41 % du total record au Canada l’an dernier.

Le groupe EHG d’Osler tire profit de la plateforme nationale du cabinet, qui prévoit notamment une collaboration étroite avec ses spécialistes du capital de risque, du service du droit du travail et de l’emploi, de la fiscalité et du litige. Chad affirme que tous ces facteurs réunis, y compris sa formation en ingénierie, expliquent pourquoi la plateforme d’Osler est si efficace et pourquoi plusieurs fondateurs d’entreprises en démarrage du secteur de la technologie font appel à son expertise. 

À l’origine, l’idée consistait à « aller en aval vers les entreprises au stade de démarrage et de miser à long terme », déclare Chad au The Globe and Mail. « Il y a moins de friction lors de votre embauche à titre de conseiller parce qu’il n’y a pas de rémunération d’emblée. Bien entendu, ces entreprises ne sont pas en mesure de vous rémunérer, mais vous devez en faire un pari à long terme ».

Si vous vous abonnez à la version en ligne de The Globe and Mail, nous vous recommandons de lire l’article de Christine Dobby, intitulé « On Bay Street, a law firm thrives using a Silicon Valley trick: no fees » (en anglais seulement), publié le 25 octobre.

Professionnel(s) mentionné(s)
Chad Bayne

Associé, Sociétés émergentes et à forte croissance, Toronto