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Conseiller spécial, Ottawa
Au cours d’une discussion dans le cadre d’un balado ARC Energy Ideas, Stephen Poloz, conseiller spécial d’Osler, a déclaré que le Canada a une bonne occasion de développer une économie des minéraux critiques pour appuyer la transition énergétique, mais que pour cela, certains obstacles doivent être surmontés.
« Les coûts élevés de l’électricité, les formalités administratives, les longs processus, les études d’impact sur l’environnement et les consultations prennent des années plutôt que des mois, dit-il. Tout cela est fait de façon bien intentionnée, mais c’est comme si on ne fixait jamais de délai pour finaliser ces étapes. »
L’élimination des obstacles est également un objectif clé du nouveau rôle de Stephen Poloz, choisi par le gouvernement fédéral pour présider le groupe de travail sur les investissements des plus importants fonds de pension au Canada afin de soutenir la croissance économique au pays. « Notre mandat consiste à chercher des obstacles ou des freins aux investissements des fonds de pension canadiens au pays, et à les éliminer ou à les atténuer afin que les fonds de pension voient plus de possibilités d’investissement, souligne-t-il. »
Le balado portait sur un éventail de sujets, notamment l’inflation, les taux d’intérêt et la productivité. Pour ce qui est de l’inflation, Stephen Poloz dit que deux ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’inflation a en grande partie fait son chemin dans le système et que l’on constate maintenant des progrès dans la réduction de l’inflation au Canada.
En ce qui concerne les taux d’intérêt, il indique que la seule façon de revenir aux taux d’avant 2022 serait que l’économie canadienne subisse un choc majeur et que la banque centrale doive abaisser les taux pour amortir le choc d’une récession mondiale. « Il est important de comprendre que les taux d’intérêt ne sont pas seulement plus élevés pendant plus longtemps, ils sont plus élevés pour toujours », dit-il.
Pour ce qui est de la productivité, il explique que plusieurs facteurs contribuent au fait que le Canada tire de l’arrière sur le plan de la production par travailleur, notamment le manque d’investissement dans la recherche-développement et la propriété intellectuelle.
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