Carly Fidler était une collaboratrice de première année chez Osler, Hoskin & Harcourt S.E.N.C.R.L./s.r.l. en 2012 lorsqu’on lui a demandé de prêter main-forte à la représentation bénévole de Jeunesse, J’écoute, qui devait intervenir devant la Cour suprême du Canada. Considérée à l’époque comme un jalon dans la recherche d’équilibre entre le principe de la publicité des débats judiciaires et la liberté de presse, d’une part, et les intérêts des jeunes en matière de protection de la vie privée, d’autre part, A. B. c. Bragg Communications Inc. a été la première affaire de cyberintimidation portée devant la plus haute cour du Canada.
La Cour suprême a non seulement accédé à la demande d’intervention de Jeunesse, J’écoute, mais permis à l’organisme caritatif de plaider.
« Il y avait tellement d’intervenants dans cette cause que la Cour n’a accordé du temps de la plaidoirie qu’à certains d’entre eux, dont nous, se souvient Carly. C’était la première fois que je portais ma toge. J’ai investi beaucoup de temps dans cette cause et personne au cabinet n’y a jamais mis de frein. Ça a été vraiment formidable. »
C’est Mahmud Jamal, aujourd’hui juge à la Cour suprême mais à l’époque associé du groupe Litige et règlement de différends chez Osler, et Steven Golick, alors chef du groupe Insolvabilité et restructuration d’Osler et l’un des fondateurs de Jeunesse, J’écoute, qui menaient la représentation.
« Mahmud était un fervent partisan du travail bénévole en général. Il m’a ouvert les portes de cette affaire et m’a appuyée tout au long de mon engagement dans cette affaire, raconte Carly. Comment pourrais-je l’oublier? La salle était remplie de défenseurs venus de tout le pays et représentant des organisations importantes et intéressées, notamment l’Association canadienne des libertés civiles, l’UNICEF, l’Association canadienne des journalistes, le commissaire à la protection de la vie privée – tous réunis dans une même salle, tous à la recherche de la bonne réponse. Cette cause a jeté les bases de ma carrière d’avocate. Je suis toujours à l’affût de causes bénévoles, car celle-là est à la source de mon parcours. Ce fut une des expériences les plus marquantes que j’ai vécues jusqu’à présent en tant qu’avocate plaidante. »
La Cour suprême a finalement estimé que, compte tenu du préjudice objectivement perceptible que représente, pour une jeune victime de cyberintimidation, le fait de devoir révéler publiquement son identité, l’appelant avait le droit de garder l’anonymat durant la procédure judiciaire. Le mémoire déposé par Osler a été le seul que la Cour a cité dans sa décision.
Osler et Jeunesse, J’écoute : une vieille association
Le lien entre Steven Golick et Jeunesse, J’écoute remonte à 1988. C’est au cours d’un dîner avec des amis que l’idée de cet organisme a commencé à prendre forme dans la tête du jeune avocat en troisième année de pratique. Un de ses collègues travaillait pour la Fondation canadienne pour l’enfance, qui venait de terminer une collecte de fonds pour l’Ontario Institute for Child Abuse, et cherchait son prochain projet, se souvient Steven, aujourd’hui retraité d’Osler. Pendant trente ans, il a consacré du temps à l’organisme caritatif comme conseiller, administrateur, dirigeant, secrétaire et bien d’autres fonctions. Honoré une première fois en 2002 à titre de Bénévole national de l’année, il s’est vu remettre en 2012 la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour son indéfectible engagement dans la santé mentale et le bien-être des enfants et des jeunes du Canada, mais aussi en reconnaissance de ses apports exceptionnels à la collectivité et de l’influence qu’il a eue sur les enfants, les adolescents et les jeunes adultes dans tout le pays. En 2017, enfin, Jeunesse, J’écoute lui a remis un prix pour souligner l’ensemble de sa carrière au sein de l’organisme.
« Ce petit groupe de visionnaires a eu l’idée de créer un service d’aide téléphonique anonyme et gratuit pour les enfants, en fonction vingt-quatre heures par jour, sept jours par semaine, et assuré par des conseillers professionnels rémunérés, se souvient Steven. Il n’y avait pas de service national comme celui-là pour les enfants au Canada ni de modèles à l’échelle mondiale. Le Royaume-Uni avait bien une ligne d’aide, animée par des bénévoles, mais rien qui ressemblait à ce que nous voulions créer. »
C’est donc dans un local offert par un client que Steven et ses cofondateurs, en mai 1989, ont lancé le service et répondu à un premier appel. Jeunesse, J’écoute a commencé avec 10 lignes téléphoniques fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.
Encore aujourd’hui, l’organisme est le seul service d’aide en santé mentale en ligne pour les jeunes au Canada, disponible en tout temps. Il offre de l’aide dans les deux langues officielles par téléphone, par texto, par clavardage en direct ou par des ressources autodirigées sur jeunessejecoute.ca. Ce printemps, Jeunesse, J’écoute a commencé à offrir des services d’aide téléphonique dans plus de 100 langues grâce au concours d’interprètes. Depuis 2020, ce sont près de quinze millions d’interactions avec des jeunes qu’il a encadrées, et ce chiffre augmente chaque jour.
Le comité d’aide juridique d’Osler s’associe à la cause
Steven s’est progressivement aperçu que Jeunesse, J’écoute aurait besoin de plus de ressources juridiques que ce qu’il pouvait lui-même fournir en tant que jeune avocat. Il s’est donc adressé au comité d’aide juridique d’Osler pour que le service d’aide téléphonique soit accepté dans le programme. Dès le départ, l’accord prévoyait qu’Osler fournirait des services juridiques gratuitement, ne facturant que les débours. Et si une affaire devenait litigieuse, le comité l’examinerait séparément.
Au fil des ans, le cabinet a représenté Jeunesse, J’écoute sur une foule de sujets : travail et emploi, locations, affaires d’entreprise et commerciales, propriété intellectuelle, litiges commerciaux, sans compter des dossiers associés à des besoins plus complexes.
Diana Holloway, collaboratrice chez Osler au sein du groupe Droit du travail et de l’emploi, a accordé beaucoup de temps bénévole à Jeunesse, J’écoute pour les contrats de travail, les négociations syndicales, les politiques en milieu de travail et les questions de conformité en matière de ressources humaines.
« La compassion et l’attention sont ce qui caractérise ces gens, et le travail que nous faisons pour eux implique souvent des questions juridiques inédites, dit-elle. C’est agréable de contribuer à une bonne cause qui doit économiser ses ressources, mais qui fait du très bon travail. »
Associé au sein du groupe Litige et règlement de différends à Montréal, François Laurin-Pratte a lui aussi travaillé sur des points de droit du travail pour Jeunesse, J’écoute à son arrivée chez Osler.
« Le cabinet nous encourage à traiter ce travail comme n’importe quel autre dossier et à le comptabiliser dans nos heures facturables. La tâche est gratifiante. Les personnes avec lesquelles j’ai travaillé à Jeunesse, J’écoute font de leur mieux pour aider les jeunes. C’est très important de leur ôter le fardeau des litiges, pour qu’ils puissent mettre tous leurs efforts à faire le bien », déclare-t-il.
Tracy Sandler, associée spécialisée dans les dossiers d’insolvabilité et de restructuration, se rappelle avoir été affectée au dossier de Jeunesse, J’écoute dès ses premiers jours au cabinet.
« Comme le cabinet en général, notre groupe a beaucoup encouragé les jeunes avocats à s’impliquer dans des affaires pro bono. Steven était un mentor et sa passion pour l’organisme était manifeste. J’étais stagiaire en 1991 et je passais par le groupe Restructuration. En plus des tâches qu’il me confiait dans le cadre de ma rotation dans ce groupe, il m’a demandé de prendre en charge le travail commercial général d’entreprise lié à Jeunesse, J’écoute. Il m’emmenait aux réunions de l’organisme. Ce qui m’a vraiment séduit, c’est l’enthousiasme des fondateurs pour leur réalisation. »
En 1995, après la naissance de son fils, le seul travail qu’elle a effectué pendant son congé de maternité a concerné Jeunesse, J’écoute.
« C’était un travail très utile et j’ai été heureuse de donner un coup de main à l’organisme pendant cette période », se souvient Tracy.
Il y a quelques années, elle a rejoint le conseil d’administration et le comité de gouvernance de Jeunesse, J’écoute, et elle préside actuellement un groupe de travail sur la gouvernance qui réfléchit à la réorganisation de la structure d’entreprise de l’organisme, un labeur qu’elle a trouvé terriblement gratifiant.
Financer une cause toujours plus nécessaire
Aujourd’hui, le financement de l’organisme provient d’un mélange de partenariats avec des entreprises, de dons et d’engagements dans la collectivité. Les premières années, cependant, les périodes de vaches maigres ont été assez nombreuses pour que se pose la question de sa survie.
« Nous avons souvent dû réduire nos activités au début, parce que nous n’avions même pas assez d’argent pour nous éclairer et encore moins pour faire fonctionner les lignes téléphoniques, explique Steven. Nous avions reçu une petite subvention de démarrage du gouvernement, mais très tôt, nous avons décidé que nous ne voulions pas dépendre des fonds publics, parce que les gouvernements et les mandats sont éphémères. Nous avons compté sur les dons privés dès le début. »
D’entrée de jeu, Jeunesse, J’écoute a sollicité des dons de grandes sociétés.
« Nous leur avons dit : “Vous pourrez apposer notre logo et notre numéro de téléphone sur vos emballages si vous nous donnez un certain montant annuel”, raconte-t-il. Pour nos commanditaires, ça a été l’occasion de renforcer leur marque et de s’afficher comme des entreprises socialement responsables, soucieuses des enfants, et pour nous, ça a donné de la visibilité à notre numéro de téléphone. »
Les temps d’attente et les appels interrompus comptent parmi les autres difficultés initiales. « Nous savions que le temps d’attente était parfois de quatre ou cinq minutes, ce qui est une attente interminable quand un enfant est menacé ou pleure parce que quelqu’un s’en prend à sa mère, concède Steven. Il n’y a rien de plus horrible que de voir un enfant en détresse et n’ayant nulle part où aller. »
En misant sur le marketing lié à une cause, ainsi que sur des dîners de collecte de fonds et des tournois de golf, Jeunesse, J’écoute a fini par trouver des sources de financement régulières. Steven se souvient d’une année où, lors d’un dîner de collecte de fonds, il a pu prendre la pleine mesure des bienfaits de l’organisme, même parmi les jeunes avocats d’Osler assis à sa table. Chaque année, Jeunesse, J’écoute organisait un dîner et Osler achetait toujours une table. Steven offrait souvent des billets à ses clients, mais cette année-là, il a plutôt invité quelques jeunes avocats et, en s’asseyant, il s’est rendu compte qu’il ne connaissait pas vraiment tout le monde. En posant à chacun des questions sur lui-même et sur la raison de sa présence ce soir-là, il a découvert que sur les neuf autres personnes autour de la table, six avaient dit qu’elles ou leur meilleur ami avaient déjà appelé Jeunesse, J’écoute à un moment donné et que leur vie en avait été changée.
« J’ai commencé à pleurer, relate Steven. Nous n’étions en activité que depuis dix ans. J’avais devant moi toute une génération de personnes qui ont fini par exceller parce qu’un conseiller professionnel avait été là pour les écouter et les guider. C’était la preuve que notre action n’était pas faite en vain. »
Parmi les nombreuses anecdotes qu’il a entendues sur l’aide apportée par Jeunesse, J’écoute aux enfants, il se souvient d’une adolescente qui avait appelé d’une cabine téléphonique à Vancouver pour dire à un conseiller qu’elle avait peur. Elle s’était enfuie de chez elle, dans l’est du Canada, mais voulait maintenant rentrer.
« Jeunesse, J’écoute dispose d’une vaste base de données d’agences qui peuvent intervenir si l’appelant est prêt à renoncer à l’anonymat, précise Steven. Pendant que l’adolescente gardait la ligne, le conseiller s’est arrangé pour qu’une agence vienne la chercher, l’emmène à l’aéroport et lui paie un billet d’avion pour qu’elle retourne chez elle dans les Maritimes. Cette agence a aussi déniché une seconde agence pour venir la cueillir à l’atterrissage de son vol et la ramener chez elle. Si ça avait été le seul témoignage venu à mes oreilles durant toutes ces années, j’aurais quand même été comblé. Nous avions sauvé une vie. C’est notre raison d’être. »
Si Jeunesse, J’écoute a beaucoup de commanditaires aujourd’hui, l’organisme a commencé avec cinq points d’appui, soit BMO, Bell, Nestlé, Parmalat et Osler. Il a su créer une base solide pour pouvoir aider les enfants d’un océan à l’autre.
« Mon expérience de cette relation est sans commune mesure avec celle que j’ai eue avec d’autres avocats, déclare Katherine Hay, présidente et directrice générale de Jeunesse, J’écoute. À tous les échelons du cabinet, il y a des gens qui demandent simplement : “Comment pouvons-nous vous aider?” Ce sont des gens très occupés qui laissent tout tomber quand j’ai une question à poser. Je me demande souvent comment nous aurions pu arriver là sans la force de traction d’Osler. »
Si Jeunesse, J’écoute a parfois fait appel à d’autres cabinets d’avocats pour obtenir de l’aide au fil des ans, c’est généralement sur recommandation d’Osler. L’organisme vient aussi d’embaucher un avocat maison, Jamie Yoon, conseiller juridique et secrétaire général.
« Il était temps pour nous de disposer d’un conseiller juridique en interne capable de travailler avec nos partenaires quand ça s’avère judicieux, précise Katherine. La croissance de l’organisme a été considérable; nous devons donc voir à ce que nos contrats, nos pratiques de protection des renseignements personnels et nos partenariats dans le domaine de la technologie et de l’innovation soient solides. »
La technologie au service de la vie
Pour mettre en place son service de textos de crise il y a quatre ans, Jeunesse, J’écoute a dû négocier un contrat complexe avec une société américaine pour l’utilisation d’une technologie qu’aucun autre service au Canada n’employait à l’époque. Cette dernière consistait à mobiliser l’apprentissage automatique de l’intelligence artificielle à l’étape du tri des appels pour des questions de santé mentale. Pour Jeunesse, J’écoute et les enfants qu’il aide, ça a été une mini-révolution.
« Nous ne savions pas comment procéder, confie Katherine. Osler a accompli un travail remarquable pour nous aider à préparer ce contrat. »
Aujourd’hui, Jeunesse, J’écoute réussit quotidiennement à rescaper dix à quinze jeunes suicidaires grâce à ce service d’envoi de textos.
« On en revient toujours à ça : sauver des vies, ajoute-t-elle. Chaque jour, par messagerie texte, nous avons 700 autres conversations déterminantes pour la vie d’autant de jeunes. »
Sauf qu’il y a un an, ce même fournisseur de technologie a fait l’objet d’un scandale très médiatisé concernant l’utilisation de ses données.
« Nous avons pu prouver que les contrats préparés par Osler protégeaient Jeunesse, J’écoute lors des requêtes de la commission de la protection des renseignements personnels sur la base de la manière dont nos homologues américains utilisent les données. Le résultat a montré que la façon dont Jeunesse, J’écoute traitait ses données n’avait rien à voir avec ce qui se passait aux États-Unis. C’est parce que nous avions ce partenaire de talent, qui est aussi un partenaire fondateur et le meilleur cabinet juridique du Canada, pour faire le travail pour nous que nous avons pu résister à un examen difficile », conclut-elle.
Le travail que Jeunesse, J’écoute a fait à l’origine avec le service de messagerie texte des États-Unis et son utilisation de l’IA et de l’apprentissage automatique ont été si solides qu’ils permettent à l’organisme de rester à l’avant-garde des interventions de santé mentale auprès des jeunes et de l’utilisation responsable de l’IA au Canada.
La COVID et la crise de la santé mentale des jeunes au Canada
Quand le monde a semblé se figer sous le poids des restrictions liées à la COVID, en mars 2020, les investissements de Jeunesse, J’écoute dans les technologies se sont révélés prophétiques : au moment même où les enfants et les jeunes en avaient le plus besoin, l’organisme a été en mesure de répondre présent.
De 1,9 million d’interactions en provenance de tout le Canada en 2019 – ce qui était un record –, Jeunesse, J’écoute est passé à plus de quinze millions depuis mars 2020, que ce soit par texte, par appel ou autrement.
« Ces chiffres sont stupéfiants, mais ils représentent plus de quinze millions de moments de courage pour les jeunes », dit Katherine.
Au cours de cette période, Jeunesse, J’écoute a aussi plus que doublé la taille de son personnel clinique : 430 personnes y travaillent aujourd’hui pour, contre 170 avant la pandémie.
« Il nous a fallu beaucoup d’encadrement de la part d’Osler à ce moment-là, parce que nous connaissions une poussée de croissance », se remémore-t-elle.
La technologie qu’Osler avait aidé l’organisme à mettre en place avant la pandémie a permis à ce dernier de gérer ce bouillonnement d’activité.
La situation avec laquelle Jeunesse, J’écoute a composé durant et même avant la pandémie est le reflet d’une triste réalité : le Canada a le troisième plus haut taux de suicide chez les jeunes dans le monde industrialisé, et le suicide reste la deuxième cause de décès chez les jeunes. Selon Jeunesse, J’écoute :
- des enfants d’aussi peu que cinq ans font appel à ses services;
- 70 % des enfants confient aux conseillers de Jeunesse, J’écoute quelque chose qu’ils n’ont jamais dit à quelqu’un d’autre;
- 80 % des enfants disent se sentir mieux après un appel à Jeunesse, J’écoute;
- les jeunes appellent au sujet de l’anxiété, de la dépression, du deuil, de la perte, du suicide, de l’automutilation et de la maltraitance.
Le temps d’attente moyen est aujourd’hui de cinq minutes et le taux de satisfaction dépasse les 90 %, du jamais vu.
Pour répondre à la demande et s’occuper des besoins extrêmes, Jeunesse, J’écoute a récemment lancé le plus grand mouvement canadien en faveur de la santé mentale des jeunes, « Libère tes émotions », une campagne de 300 millions de dollars visant à aider les jeunes d’est en ouest.
« Nos jeunes traversaient une crise de santé mentale avant même la pandémie, dit Katherine. Quand nous avons imaginé ce mouvement, c’était pour faire naître l’espoir et recadrer le dialogue sur la santé mentale des jeunes, afin qu’ils puissent s’épanouir. »
Bien qu’il se soit largement retiré des activités de Jeunesse, J’écoute en 2017, Steven conserve le même désir qu’en 1989 de voir l’organisme se développer et aider toujours plus d’enfants.
« Je suis passionné par la question de la protection et de l’aide aux plus faibles d’entre nous. Ils sont notre avenir. Il n’y a rien de plus important que nos enfants, qui sont à la fois les moins bien protégés et les plus vulnérables de notre société. Trop souvent, ils n’ont nulle part où aller, et si nous ne pouvons pas leur tendre la main, c’est que nous ne sommes pas une société juste et équitable. »
L’histoire d’aide à Jeunesse, J’écoute n’est pas près de se conclure chez Osler, comme en font foi toutes ces avocates et tous ces avocats du cabinet qui partagent un même goût de s’engager auprès de cet organisme essentiel au bien-être de tant d’enfants.