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Le feu vert libéral à une offre publique d’achat chinoise marque un tournant pour le Canada, selon les experts — The Globe and Mail

20 Mar 2017 2 MIN DE LECTURE

L’approbation du Canada d’une offre publique d’achat chinoise – d’abord bloquée en raison d’inquiétudes à propos de la sécurité nationale – pourrait traduire la volonté du premier ministre Trudeau d’ouvrir plus grand ses portes aux investissements étrangers dans des secteurs qui « semblent délicats », a déclaré l’associé Peter Glossop à The Globe and Mail. Dans son article, Steven Chase expose la façon dont le groupe technologique O-Net de Hong Kong a réussi à obtenir l’aval du cabinet Trudeau dans le but d’acquérir ITF Technologies de Montréal. Cette autorisation marque un tournant dans l’opinion canadienne sur Beijing. C’est la première fois qu’une entreprise étrangère se voit d’abord refuser puis approuver par le gouvernement canadien, selon l’article. Me Glossop, associé au groupe Droit de la concurrence d’Osler et spécialiste en droit du commerce international et de l’investissement, déclare que cette décision pourrait attirer davantage d’investissements chinois.

« Le gouvernement [du Canada] semble ouvert aux investissements dans des secteurs qui semblent délicats, même ceux d’investisseurs qui d’emblée seraient exclus en raison de liens apparents avec un gouvernement étranger – surtout le gouvernement chinois », a dit Me Glossop au The Globe and Mail.

L’article souligne que le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait initialement rejeté l’offre en 2015 au motif qu’elle « nuirait à l’avantage technologique des militaires occidentaux sur la Chine ».

Pour en apprendre davantage sur ce changement de cap potentiel du Canada à l’égard des investissements étrangers, veuillez lire l’article de Steven Chase, Liberal green light for Chinese takeover deal a turning point for Canada: experts, dans The Globe and Mail.