Osler, Hoskin & Harcourt parie sur le présentiel – Les Affaires

Dans une entrevue accordée récemment au journal Les Affaires, Sandra Abitan, associée directrice du bureau d’Osler à Montréal, discute des projets en cours concernant leurs espaces de travail à l’expiration de leur bail en novembre prochain.

« Je suis un peu à contre-courant », lance l’associée directrice au journaliste Philippe Jean Poirier. « J’ai signé un bail de longue durée et j’ai pris plus d’espace. Contrairement à la majorité des autres cabinets, qui ont réduit leur espace de travail, nous avons décidé d’augmenter nos pieds carrés d’à peu près 23 %. »

Avant de prendre la décision d’aménager de nouveaux bureaux sur trois étages complets, contigus aux locaux actuels, le bureau de Montréal a d’abord mené un sondage auprès de ses avocats et de ses employés pour connaître leurs préférences sur les plans de l’environnement de travail et du travail hybride. Le projet d’agrandissement des espaces de travail reflète à la fois les résultats du sondage et l’approche adoptée par le cabinet après la pandémie en ce qui concerne le travail en présentiel.

« La présence au bureau, ça fait partie de notre philosophie », explique Sandra. « Il faut avoir un minimum de travail en présentiel pour réussir comme avocat. C’est surtout pour encadrer les jeunes avocats, faire le mentorat, les aider à gérer les défis et le stress de la pratique. »

« Le droit, ça s’apprend à l’école et à la cour, bien sûr », ajoute-t-elle. « Mais ça s’apprend aussi autour d’une salle de conférence, en voyant ceux qui ont un peu plus d’expérience que nous réagir à des situations particulières. Apprivoiser le silence, ne pas toujours chercher à avoir le dernier mot, c’est important pour un avocat. Et ça s’apprend en personne, par le langage non verbal. »

Pour en savoir plus, lisez l’intégralité de l’article de Philippe Jean Poirier, intitulé « Osler, Hoskin & Harcourt parie sur le présentiel » dans l’édition du 8 mai 2024 du journal Les Affaires.